Ils n’ont rien en commun, sauf la forge et la fonderie ! Au quotidien, nous sommes entourés de pièces conçues et produites par des entreprises de forge, fonderie, moule et prototype, et utilisées par de nombreuses industries en France et à l’étranger.
Les femmes et les hommes qui participent à la réalisation de ces pièces ont un réel savoir-faire, essentiel pour accompagner l’innovation et la compétitivité des entreprises qui les emploient. Dans les dix années à venir, les besoins de recrutement des industries technologiques et métallurgiques vont rester très importants, notamment dans le cadre des remplacements de salariés partant en retraite. Découvrez des parcours professionnels riches et porteurs d’intelligence humaine.
Son métier :
Sous la responsabilité du chef de projet Bureau d’Études, il/elle prend en charge la définition des produits et du process, depuis le chiffrage jusqu’à l’industrialisation. Il/elle réalise une ou plusieurs étapes de conception pour le développement d’un produit et/ou d’un outillage. Il/elle exerce son métier au sein d’entreprises réalisant tout ou partie des études de produits ou d’outillages.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Grâce aux logiciels numériques comme la CAO ou la modélisation 3D, il/elle dessine la pièce et les outillages afin de constituer un dossier technique. Il/elle optimise l’outillage en liaison avec les autres services de la production pour optimiser la qualité et les coûts. Il/elle utilise des logiciels de simulation du processus de moulage ou de forgeage.
Et parmi les compétences requises ?
Être très à l’aise avec les nouvelles technologies ! Il/elle maîtrise les outils de la filière numérique (CAO et simulation). Il faut avoir le goût du calcul et de l’étude mécanique. Rigueur et bon sens relationnel sont importants. Une bonne compréhension de l’anglais technique est souhaitée.
Formation
BTS Forge ou Fonderie, BTS CPI, DUT à dominante conception produit ou outillage, mécanique, productique, matériaux.
Pour les postes les + qualifiés : Licence Pro à dominante conception produit ou outillage.
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Evolution
Responsable bureau d’études, Responsable du bureau méthodes, Chef de projet industrialisation.
Son métier :
Sous la responsabilité du chef de projet Méthodes, il/elle participe à la conception et à la réalisation d’une nouvelle fabrication à partir d’un dossier technique établi par le bureau d’études. Il/elle assure le suivi de fabrication et peut intervenir en cas de difficultés techniques. Il/elle peut être associé(e) au choix des méthodes de fabrication et à l’amélioration des outils de production.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Au sein d’une équipe pluridisciplinaire, au bureau des méthodes et en production, en contact avec tous les services de l’entreprise, Il/elle définit, décrit et améliore les gammes opératoires. Il/elle rédige les notices techniques et les fiches d’instructions destinées aux services de production. Il/elle détermine les temps prévisionnels de fabrication, suit son déroulement, contrôle les délais et assure une assistance technique. Son rôle est de participer aussi à la définition des investissements. Il/elle peut utiliser des logiciels de GPAO ou de DAO.
Et parmi les compétences requises ?
Rigoureux et organisé, il/elle sait analyser et synthétiser des informations techniques et organisationnelles. La compréhension de l’anglais technique est indispensable.
Formation
BTS ou DUT à dominante productique, matériaux, organisation de production.
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Responsable bureau méthodes, Responsable industrialisation, Chef d’atelier production.
Son métier :
Le(a) conducteur (trice) régleur presse est quelqu’un qui pilote la production et règle les installations nécessaires à la fabrication des pièces forgées tout en respectant cadences, sécurité, et qualité. Il/elle conduit des presses hydrauliques ou mécaniques.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Il/elle surveille les paramètres du procédé et la qualité des pièces en vérifiant la conformité géométrique par machine 3D. Il/elle effectue le réglage des outils, prépare des porte-outils et change les outils usés. Il/elle veille aussi à l’alimentation et au déchargement des machines. Participer aussi aux groupes de travail (amélioration et résolutions de problèmes), et effectuer des essais (développement, modification ou essais de nouveaux outillages) fait partie de son travail.
Et parmi les compétences requises ?
Ce métier requiert rigueur et sens de l’organisation : respecter les modes opératoires et les règles de sécurité, savoir identifier les problèmes, leurs causes, proposer des solutions, avoir le sens de l’anticipation et aimer le travail en équipe.
Formation
BAC Pro à dominante mécanique (maintenance, usinage …) et/ou une expérience de conduite de machines automatisées.
Pour les postes les + qualifiés : BTS FORGE
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Evolution
Chef d’atelier production, responsable industrialisation.
Son métier :
Son domaine d’intervention peut aller du moulage seul, dans les grandes entreprises, jusqu’au noyautage. Dans le cas de la coulée de pièces complexes en faible quantité, il/elle apporte son expertise pour la réalisation des outillages et à chaque étape de la fabrication. Il/elle garantit la qualité finale des pièces de fonderie.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Très précis(e) dans ses gestes et minutieux, l’opérateur(trice) moulage noyautage doit posséder une excellente habileté manuelle. Pour concevoir un moule ou un noyau, il/elle doit pouvoir interpréter un plan de fabrication et avoir une bonne vision en 3D ! Le goût du travail en équipe et le sens de la communication sont également recommandés.
Et parmi les compétences requises ?
Ce métier requiert rigueur et sens de l’organisation : respecter les modes opératoires et les règles de sécurité, savoir identifier les problèmes, leurs causes, proposer des solutions, avoir le sens de l’anticipation et aimer le travail en équipe.
Formation
BAC Pro Fonderie, BAC pro modeleur, BAC pro technicien outilleur.
Pour les postes les + qualifiés : BTS Fonderie ou DUT à dominante matériaux.
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Evolution
Responsable unité moulage ou noyautage, chef d’atelier production.
Son métier :
L’opérateur(trice) traitement thermique a la charge d’alimenter et de régler les fours de traitements thermiques, d’assurer leur bon fonctionnement y compris parfois leur maintenance. Il/elle s’assure que les opérations de traitements thermiques (montée en température et refroidissement), destinés à améliorer les caractéristiques mécaniques des pièces se déroulent normalement.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Pour la fonderie, L’opérateur(trice) traitement thermique prend en charge les pièces qui subiront un traitement thermique. Il/elle règle les fours et effectue, si nécessaire, l’opération de trempe (refroidissement rapide des pièces dans un liquide, généralement de l’eau). Il/elle connaît parfaitement les caractéristiques techniques et les règles de sécurité des équipements qu’il/elle utilise. Il/elle participe au respect des règles environnementales. Du côté de la forge, Les opérateurs(trices) ou conducteurs(trices) d’installation de traitement thermique sont chargés d’assurer la conduite des fours, d’effectuer les réglages suivant les gammes de fabrication, tout en respectant les procédures. Au traitement de surface, ils/elles doivent assurer la conduite des chaînes : constitution, contrôle, et analyses des bains de phosphatation.
Et parmi les compétences requises ?
Rigueur et bon sens sont nécessaires ! L’opérateur(trice) est capable, notamment face à un dysfonctionnement, d’analyser la situation et de réagir rapidement. Il/elle connaît bien les propriétés des alliages des pièces traitées et a toujours le souci de sa sécurité et de celle de ses collègues (manipulation de pièces portées à haute température, par exemple).
Formation
BAC Pro fonderie ou autre formation à dominante mécanique.
Pour les postes les + qualifiés : BTS fonderie, BTS forge, BTS traitement thermique ou autre formation matériaux.
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Evolution
Chef d’équipe traitement thermique, Technicien qualité
Son métier :
Sous la responsabilité du responsable outillage, il/elle participe à la conception et à la réalisation des outillages servant à la fabrication des pièces à partir d’un dossier technique et des consignes d’usinage établis par le bureau d’études. Il/elle participe aux actions d’amélioration continue des outils de production.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Au sein de l’atelier d’outillage et en contact avec les services de la production, Il/elle valide et met en œuvre les opérations de fabrication de l’outillage en respectant les gammes et les délais demandés. Il/elle réalise les opérations d’usinage sur machines conventionnelles ou à commande numérique. Les réglages d’outils liés à sa machine et les contrôles visuels et dimensionnels font aussi partie de son périmètre d’action. Il/elle effectue la maintenance préventive et corrective de premier niveau et signale toute anomalie sur la production pouvant affecter la qualité, la sécurité ou l’environnement. En fonction des entreprises, il/elle peut gérer les opérations de traitement de surface et réaliser l’inventaire et la gestion du parc outillages.
Et parmi les compétences requises ?
Avec sa connaissance de la fabrication industrielle, il/elle maitrise le fonctionnement de machines complexes et les langages de programmation à commande numérique. Rigoureux et organisé, il/elle a des compétences en lecture de plan. Des connaissances techniques en mécanique, électrotechnique et en maintenance sont appréciées.
Formation
BTS CPRP (ex ERO), BTS CPI, BTS Forge & Fonderie, Bac pro technicien outilleur
Pour les postes les + qualifiés : Licence Pro à dominante conception et ou gestion de la production.
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Evolution
ingénierie ou maintenance.
Son métier :
Au sein du service production, il/elle dirige, anime et contrôle l’unité de fusion destinée à la préparation des alliages liquides. En liaison avec le Bureau d’Etudes et/ou les Méthodes, il/elle a en charge l’élaboration, en quantité et en qualité, des différents alliages qui seront coulés dans les moules. Il/elle participe à l’évolution des équipements productifs.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Il/elle définit les procédures d’élaboration des alliages : matières premières utilisées, opérations métallurgiques à effectuer (dégazage, désoxydation, …). Il/elle optimise la quantité d’énergie utilisée. Il/elle s’assure du bon état des installations pour les aspects hygiène, sécurité et environnement. Il/elle veille au strict respect par le personnel des consignes de sécurité. Son expertise métallurgique peut l’amener à préconiser, pour des applications particulières, des nuances d’alliages, voire à en développer de nouvelles.
Et parmi les compétences requises ?
Il/elle est capable d’anticiper et de gérer très rapidement les interventions en cas de dysfonctionnements. Ouvert(e) aux évolutions technologiques, il/elle s’adapte en permanence aux nouvelles technologies et aux nouveaux matériels. Il/elle possède de bonnes qualités relationnelles et d’animation d’équipe. Il/elle a des notions en anglais technique.
Formation
BAC Pro Fonderie
Pour les postes les + qualifiés : BTS fonderie ou DUT à dominante matériaux.
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Evolution
Responsable fusion, chef d’atelier production.
Son métier :
Aux différents stades de la production, il/elle assure la conduite d’analyses et le contrôle des qualités physiques et chimiques des matières premières, des pièces en cours de fabrication ou finies et veille à leur conformité par rapport aux normes. A l’aide d’appareils de mesures, Ce(tte) technicien(ne) procède à des analyses complexes ainsi qu’à des contrôles sur les lieux de fabrication. Il/elle interprète et centralise les résultats des analyses et rédige les comptes rendus d’examens et en déduit les conclusions. Il/elle exerce son métier dans des laboratoires de recherche ou dans une entreprise possédant une activité de recherche ou un laboratoire de contrôle.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Dans le cadre des contrôles de production ou des travaux de recherche, il/elle utilise les équipements d’investigations métallurgiques tels que le microscope électronique à balayage (MEB) ou la microsonde. Il/elle peut également procéder à des analyses chimiques par spectrométrie et à des essais mécaniques.
Et parmi les compétences requises ?
Précis et rigoureux dans la mise en œuvre des essais, il/elle a une bonne capacité d’analyse et sait rédiger. Sa bonne connaissance globale du process de l’entreprise lui permet d’être plus pertinent(e) dans ses diagnostics. Il/elle a le sens du travail en équipe et possède de bonnes notions en anglais technique.
Formation
BTS fonderie, BTS forge, BTS traitement thermique ou DUT matériaux, analyses physiques.
Pour les postes les + qualifiés : Licence Pro domaine matériaux et métallurgie, diplôme d’ingénieur de l’école supérieure de fonderie et de forge (ESFF).
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Evolution
Responsable Laboratoire, chef d’équipe production, coordinateur qualité.
Son métier :
Au sein du service maintenance et en liaison avec les différents ateliers de production, il /elle a en charge l’installation et la réfection des équipements et des installations mécaniques dont il assure la maintenance.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Son travail consiste à localiser et diagnostiquer la panne ou l’anomalie d’origine mécanique. A partir de plans et de schémas, il/elle intervient sur les équipements, installations et matériels mécaniques. Il/elle contrôle à l’aide d’appareils de métrologie, mais également « par écoute », le fonctionnement des équipements. Il/elle respecte les normes techniques et de sécurité et enregistre ses interventions afin de créer un historique machine.
Et parmi les compétences requises ?
Ce(tte) professionnel(le) est capable d’imaginer mentalement la logique de fonctionnement mécanique d’un équipement tout en prenant en compte les contraintes techniques de l’ensemble. Il/elle sait analyser des situations et prendre des décisions rapides. Il/elle s’adapte en permanence aux nouvelles technologies et aux nouveaux matériels. Avoir le sens du travail en équipe est important, notamment avec ses collègues du service maintenance.
Formation
BAC pro maintenance équipements industriels
Pour les postes les + qualifiés : BTS maintenance des systèmes, mécanique, automatisme.
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Evolution
Responsable d’unité, responsable maintenance, directeur industriel …
Son métier :
Placé sous la responsabilité de la Direction Générale, il/elle définit, formalise, met en œuvre et fait évoluer le management de la qualité et garantit la satisfaction client. Le Responsable Qualité a toute autorité pour faire respecter les exigences du système qualité et les exigences du client.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Au contact et en lien avec tous les services de l’entreprise, Il/elle formalise et tient à jour la documentation du système qualité, rend compte à la direction du fonctionnement du système qualité, anime le système du Management par la Qualité, assure le suivi des traitements des non-conformités, des actions correctives et préventives. Il/elle participe à l'amélioration des procédés de fabrication, de l'organisation de la production et des équipements productifs. Il/elle pilote le système d’audit interne et est souvent l’interface avec les clients en matière de qualité.
Et parmi les compétences requises ?
Rigoureux, méthodique et persévérant, il/elle doit connaître le terrain, maîtriser les mécanismes de l'entreprise et disposer de solides capacités d'analyse. Défenseur de la qualité auprès des différents services, il/elle doit aussi savoir communiquer et se montrer diplomate pour faire respecter les règles définies dans le cadre de la politique qualité de la société. Il/elle sait sensibiliser efficacement le personnel à son message et faire preuve d'écoute et de disponibilité, mais aussi de persuasion. Il/elle a de bonnes connaissances en anglais technique.
Formation
Licence pro management de la qualité, animateur qualité, gestion de la production et de la qualité, ou diplôme domaine mécanique avec expérience.
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Evolution
Responsable contrôle et qualité, responsable unité de production, direction de production.
Son métier :
Ingénieur spécialisé dans la mise en forme des matériaux, il/elle conçoit et réalise des ensembles mécaniques comportant des structures coulées et/ou forgées. L'ingénieur en forge et fonderie exerce dans de nombreux secteurs : automobile, aéronautique, énergie, bâtiment, travaux publics, construction navale, construction mécanique…. Il/elle exerce en bureau d'études ou des méthodes, en production, en laboratoire ou encore au service technico- commercial.
Que fait-il/elle au quotidien ?
De la conception à la finition, l'ingénieur en fonderie et en forge participe à toutes les étapes de la fabrication de pièces métalliques moulées ou forgées.
À partir du cahier des charges du produit à réaliser, il/elle établit des propositions chiffrées, définit les procédés et moyens de production qu'il organise et met en œuvre. Il dirige les équipes chargées de la production. L'ingénieur doit maîtriser les principaux procédés de mise en forme des métaux. Cela nécessite des connaissances en structure de la matière, thermodynamique, génie des procédés, métallurgie... Ses activités l'amènent parfois à effectuer des déplacements sur d’autres sites de production en France mais aussi à l'étranger.
Et parmi les compétences requises ?
Pour exercer ses fonctions, l'ingénieur doit également avoir des capacités d'analyse et de synthèse. Il/elle est également amené(e) à diriger des équipes que ce soit en bureau d'études, des méthodes ou en atelier de production... Posséder le sens de la communication, des aptitudes managériales et une bonne maîtrise de l'anglais est indispensable.
Formation
Ce métier est accessible au niveau Bac+5 : Diplôme d’ingénieur de l’École Supérieure de Fonderie et de Forge (ESFF), Diplômes d'ingénieurs spécialité matériaux, Mastères spécialisés Doctorats
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Evolution
Responsable d’unité, directeur de production, directeur R&D, directeur industriel
Son métier :
Sous la responsabilité de la direction commerciale ou de la direction générale, il/elle développe le portefeuille clients et participe à la définition de la politique commerciale de l’entreprise. Il /elle est garant de l’efficacité du service de la signature du contrat à l’installation chez le client.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Prospecter le marché, répondre à des appels d’offre, négocier des prix, établir des propositions commerciales fait partie de son quotidien. Il/elle identifie le besoin de ses clients et fixe le tarif des prestations pour gagner des marchés tout en garantissant des niveaux de marge suffisants grâce à sa connaissance fine de la fabrication des pièces. En fonction des entreprises, le technico-commercial peut gérer les relations avec les fournisseurs en cherchant les meilleurs produits aux meilleurs tarifs, Il/elle peut négocier les délais de livraison et la gestion des stocks. Ayant une place charnière dans l’entreprise, il/elle est en relation directe avec les autres services de l’entreprise et plus particulièrement avec les pôles production, qualité et financier.
Et parmi les compétences requises ?
Le métier de technico-commercial nécessite une double compétence : un diplôme à dominante technique et une solide formation commerciale. Le sens de l’écoute, de la persuasion, le goût du challenge et la résistance à la pression sont décisifs pour occuper ce poste. Sa capacité à communiquer en anglais est nécessaire. Des connaissances en marketing, gestion et droit sont appréciées.
Formation
BTS forge, BTS fonderie, DUT matériaux et productique ou BTS ou DUT dominante commerciale avec une formation technique complémentaire.
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Evolution
Direction des ventes, acheteur industriel, direction marketing.
Son métier :
Dans le cadre de la réalisation d’un programme de fabrication dans le respect des règles de qualité, sécurité et environnement, le/la manager d’équipe est responsable de la performance de son atelier. Il /elle définit les objectifs en termes de qualité, coûts et délais et ressources humaines afin de répondre au besoin du client. La mise en œuvre du plan de progrès de son équipe et/ou atelier (productivité, réduction des rebuts…) relève de sa responsabilité.
Que fait-il/elle au quotidien ?
Son rôle est d’animer l’équipe de production et les moyens alloués (budgets de fonctionnement et d’investissement, équipements, matériel, ressources humaines) afin de répondre au plan de charge de la production. En véritable homme d’orchestre, il/elle planifie, coordonne le travail et répartit les postes de travail. Le manager est garant de la qualité de la production de son équipe, il /elle étudie et analyse les caractéristiques de fabrication, organise les contrôles ou essais et propose des améliorations. Il /elle assure la gestion qualitative de ses collaborateurs (plan de formation) et réalise les entretiens annuels. Il/elle participe à réguler le climat social, développe la communication en s’assurant de la circulation des informations nécessaires au bon fonctionnement de son service.
Et parmi les compétences requises ?
Très souvent confié à un expert(e) d’un service production, le manager d’équipe dispose de qualités managériales et une efficacité à communiquer avec son environnement de travail, les clients ou les fournisseurs. Il/elle maîtrise les logiciels de gestion de la production (GPAO) et dispose de capacités pédagogiques pour assurer la transmission des savoir-faire.
Formation
Bac pro, BTS forge, BTS fonderie avec plusieurs années d’expérience dans le domaine,
Pour les postes les + qualifiés : Ingénieur ESFF (Ecole supérieure de fonderie et de forge), ingénieur à dominante matériaux et gestion de la production.
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Evolution
Responsable d’atelier, directeur de production, directeur industriel.
Actualité |
28 octobre 2024
Climat des affaires dans l’industrie européenne de la fonderie en septembre 2024
L’indice FISI (Foundry Industry Sentiment Indicator) est publié chaque mois par l’association européenne de fonderie EFF (ex-CAEF) à partir des réponses des organisations membres, dont la Fédération Forge Fonderie, sur le climat des affaires dans le secteur de la fonderie (fonte, acier et non-ferreux) à date et leurs attentes pour les six prochains mois.
Télécharger les résultats de l’indice FISI de septembre 2024 ICI En septembre 2024, l’indice FISI a connu une nouvelle baisse, passant à 93,8 points d'indice. Cela représente une baisse de 1 point par rapport au mois précédent (94,8), confirmant la tendance progressive à la baisse observée ces derniers mois. La baisse récente des prix des matières premières, y compris de la ferraille, a été bénéfique en termes de réduction des coûts. Mais elle a été éclipsée par la faiblesse de la demande dans de nombreuses industries. Le secteur de la construction, l'un des plus grands consommateurs de produits de fonderie, est particulièrement touché. Il continue à faire face à un ralentissement prolongé, alors que les taux d'intérêt élevés et les budgets plus serrés limitent les nouveaux investissements. Les inquiétudes liées à l'évolution du paysage économique incitent à une plus grande prudence dans le secteur de la fonderie. Les changements anticipés au sein de la Commission européenne et les prochaines élections présidentielles aux États-Unis ont incité les entreprises et les clients à retarder les engagements à long terme jusqu'à ce qu'il y ait plus de clarté sur les changements possibles de politique. Les fonderies d'acier et de fer, qui dépendent de la demande stable de secteurs tels que l'automobile et la mécanique, ressentent ces effets de manière plus aiguë. En revanche, les fonderies de métaux non ferreux, qui bénéficient d'une demande plus régulière pour des applications variées, sont un peu plus stables, mais restent affectées par l'hésitation générale du marché. Bien qu'il existe des motifs d'optimisme quant à une reprise progressive, l'industrie européenne de la fonderie reste sous l'influence des pressions économiques mondiales et régionales, et de nombreuses entreprises s'attendent à des fluctuations constantes du marché à l'horizon 2025. L’indice BCI a enregistré en septembre un net recul, passant de -0,62 à -0,73 points d’indice, ce qui témoigne de l'aggravation des difficultés rencontrées par l’industrie européenne. Cette baisse significative reflète une combinaison d'obstacles persistants : une demande particulièrement faible dans des industries clés, telles que l'automobile et la méacanique, et une approche prudente parmi les fabricants confrontés à la fois à une demande mondiale atone et à des coûts de production élevés. La faible croissance économique de l'Europe, due en partie à l'affaiblissement de la reprise post-pandémique en Chine, a exacerbé le manque de demande à l'exportation, qui reste cruciale pour de nombreux fabricants européens. En outre, l'inflation dans la zone euro, bien que ralentie, continue d'avoir un impact sur la confiance des consommateurs et des industriels. Les ajustements de la chaîne d'approvisionnement, ainsi que des préoccupations structurelles plus larges telles que la transition écologique et l'augmentation des coûts de la main-d'œuvre, continuent de peser lourdement sur le sentiment. Par conséquent, de nombreuses entreprises hésitent à augmenter leur production ou leurs investissements, dans l'attente de signes plus clairs de stabilité économique et d'orientations politiques de la part de la prochaine Commission européenne. Source : Traduction du communiqué CAEF (https://www.caef.eu/european-foundry-industry-sentiment-59/)
(*) Indice BCI : Business Climate Indicator. Indice de l’évolution du secteur manufacturier en zone euro publié par la Commission européenne à partir d’enquêtes sectorielles (tendances de la production ; carnets de commandes ; carnets de commandes à l'exportation ; stocks ; attentes en matière de production).
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